L’utilisation d’antidépresseur constitue l’un des traitements pour soigner les personnes atteintes de dépression. Malheureusement ce type de médicament peut également avoir des effets secondaires et l’arrêt de l’antidépresseur peut nécessiter un sevrage car ils agissent sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, c'est-à-dire sur l'équilibre chimique cérébral.
De nombreuses études scientifiques à travers le monde ont mis à jour que l'augmentation des prescriptions d'antidépresseurs avait permis de réduire les taux de suicide. Ces résultats récents confirment l'effet observé au cours d'une vaste étude réalisée au début des années 1980 sur la prévention du suicide: la formation des médecins au traitement de la dépression entraînait une baisse du suicide. Cependant, certains types de dépression comme la dépression mélancolique, la dépression bipolaire ou encore maniaco-dépressive nécessitent des traitements qui font appel à certaines molécules spécifiques comme les thymorégulateurs, neuroleptiques, somnifères, anticonvulsivants, etc.
On a constaté que dans les différentes formes de dépression, les symptômes d'agitation et de mélancolie se trouvent accentués par la prise d’ antidépresseurs. L'aggravation d'une psychose maniaco-dépressive par l'usage d'un antidépresseur est un outil diagnostic de la maladie. Dans toute dépression, le suicide est le risque majeur dans toute dépression. Lors d'un épisode dépressif majeur, la prise d'un antidépresseur peut conduire la personne à trouver le courage de mettre fin à ses jours. Quelle que soit la gravité de la dépression et le type de molécule prescrite, il est nécessaire de prendre en charge les personnes dépressives par des professionnels de santé compétents dans cette spécialité médicale.
Après la prescription d’un antidépresseur, des comportements suicidaires apparaissent chez certains patients. En général, le risque baisse au fur et à mesure du traitement. Le risque est important avant l'instauration du traitement. Des idées de suicide ont été décelées chez 3 à 17% des patients après le début du traitement, avec de très rares cas de passage à l'acte suicidaire. Il a été démontré que l’apparition d’idées suicidaires est directement en lien avec une aggravation de la dépression si un traitement ne fonctionne pas, son niveau de gravité ou son apparition dès l'adolescence. Par ailleurs, l'agence du médicament aux États-Unis (FDA) a également édité une mise en garde dans les prescriptions d’antidépresseurs chez les mineurs. Pour une utilisation normale, il est faux de croire que les antidépresseurs augmentent le risque de suicide car bien au contraire, traiter la dépression en réduit le risque potentiel et favorise la prévention.
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